Cette nouvelle forme d'activisme laisse imaginer ce que pourrait être le quotidien des forces de l'ordre. Dés leur temps de travail terminé, les policiers peuvent craindre d'être la cible de terroristes ou de déséquilibrés dans le cadre de leur vie privée. Cela pose une nouvelle fois la question d'autoriser le port de l'arme hors du temps de service.
Le vendredi 17 juin, devant la cour d'honneur de la préfecture de Versailles, lors de la cérémonie en hommage à Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, un policier a souhaité montrer son désaccord concernant les choix du gouvernement.
Une revue d'effectifs a été décidée ainsi François Hollande et Manuel Valls a salué des personnalités et des agents de police. Cette démarche a pour objet de reconnaître l'engagement des forces publiques dans le maintien de la sécurité sur le territoire. Lors du passage du Président, un policier a décidé de ne pas lui serrer la main. Le Président poursuivie alors son chemin sans émettre aucune réaction. Lors du passage du 1er Ministre, le policier a renouvelé ce geste. A l'instar de François Hollande, Emmanuelle Valls s'est arrêté pour échanger quelques mots.
Nous avons pu percevoir une attitude de bienveillance de la part du 1er ministre. Après ce court échange mais intense, une main posée sur l'épaule du policier en civil a clos cet évènement.
Le message délivré par ce policier est à saluer avec ce geste dénonçant le manque de moyens de la Police. Il demeure tout de même une incertitude sur la compréhension de celui-ci par les deux hommes politiques. Par contre, il est certain que les centaines de personnes présentes lors de la marche blanche ont un avis très proche du policier.
Source : Ledefigabon.com
